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    Sportera

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    • Lauréat régional Réussite inc., 2019

    • Lauréat local, 2013

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    Extrêmes, les courses à obstacles? Que non!

    160 279 $

    Depuis 2017, l’événement Mud Girls, organisé par Sportera, a remis plus de 160 000 $ en dons à des fondations de renom qui luttent contre le cancer du sein en Amérique du Nord.

    Le pari de Sportera était audacieux: démocratiser les courses à obstacles, au cours desquelles il faut littéralement franchir un «parcours du combattant» (murs, filets, barbelés...) à la course à pied. «En raison de leur niveau de difficulté généralement élevé, ces événements trainent une réputation peu enviable», explique Kevin Pillu, cofondateur de Sportera. «Dans la tête de la majorité des gens, il faut être en excellente condition physique pour y participer. Pourtant, ça n’a pas besoin d’être brutal pour être amusant», nuance l’homme d’affaires montréalais de 35 ans.

    Sportera se spécialise dans l’organisation de courses à obstacles ludiques, comme les séries Mud Girls et Polar Hero, où l’expérience prime sur la performance. Leurs parcours d’environ 5 kilomètres comprennent entre 17 et 20 obstacles. Oubliez les échelles suspendues et les projectiles à lancer; les événements signés Sportera mettent en vedette des structures gonflables et des modules accessibles, comme des glissades et des barrières à enjamber. Les trous de bouettes sont monnaie courante. «Nos participants ont de 7 à 65 ans et proviennent de tous les horizons. Notre objectif est de les faire bouger», explique Kevin Pillu.

    Bien implantée au Canada, où elle organise huit événements qui attirent un total de 50 000 personnes chaque année, Sportera se tourne désormais vers les États-Unis. D’ici la fin 2019, Las Vegas, Phoenix et Los Angeles seront le théâtre de courses à obstacles de la série Mud Girls. La Floride et le Texas sont notamment dans les cartons pour 2020. «Nous nous étions assurés, dès nos débuts en 2013, de travailler des concepts facilement exportables. Cela demande un souci maniaque du détail, une éthique de travail irréprochable ainsi qu’un cahier de charge très défini», souligne celui qui a quitté la France pour étudier et faire carrière au Québec.

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