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  • Francis Joncas

    Microbrasserie Pit Caribou

    Parcours au Défi OSEntreprendre
    • Lauréat régional Réussite inc., 2018

    • Lauréat local, 2008

    • Bioalimentaire
    • Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine

    La microbrasserie qui les précède toutes

    900 000

    Production annuelle, en litres, de Pit Caribou en 2018, assez pour fournir 10 litres de bière à tous les habitants majeurs de la Gaspésie!

    En 2007, Francis Joncas s’est lancé dans un projet révolutionnaire: fonder une microbrasserie en Gaspésie. Ce jeune marginal l’ignorait, mais il pavait alors la voie à un véritable raz-de-marée houblonné au Québec. «Je travaillais dans le secteur de la construction, dans un emploi plutôt alimentaire. Dès que j’ai découvert qu’il était possible de confectionner sa propre bière, j’ai songé à faire de cet art mon gagne-pain», raconte ce brasseur autodidacte. C’est dans une vieille usine de L’Anse-à-Beaufils, près de Percé, qu’il concrétise ce projet avec ses partenaires Benoît Couillard et Gilles Blanchet. Le nom de l’entreprise naissante: Pit Caribou.

    Onze ans plus tard, bien de la bière a coulé dans les «gorgotons». Des 600 litres de bière par semaine qu’elle brassait à ses tout débuts, Pit Caribou est passée à une production hebdomadaire de près de 20 000 litres. Dans la foulée, l’entreprise a acquis une renommée panquébécoise grâce, entre autres, à un réseau de distribution à tout casser. Depuis 2016, la microbrasserie jouit même d’une antenne montréalaise. «Nos produits sont appréciés partout où ils sont disponibles. La Perséides me rend tout particulièrement fier: c’est notre première bière à fermentation spontanée, un produit que nous sommes les seuls à brasser au Canada», souligne celui qui est maintenant seul aux rênes de l’entreprise.

    Après une phase de croissance soutenue, Pit Caribou amorce dorénavant un cycle de stabilisation. L’objectif: préserver la vitesse de croisière actuelle, ce qui n’est pas synonyme de lambinage, soutient l’entrepreneur de 38 ans. «Il ne faut pas avoir peur de travailler ni de se salir les mains. Certains jours, tu enchaînes quinze heures de travail, alors que d’autres sont plus tranquilles. Il faut apprendre à vivre avec ces changements de rythme: ils sont normaux dans une entreprise», conseille Francis Joncas.

    En savoir plus sur l'entreprise-Site web

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