Nombre de kilomètres de sentiers de vélo de montagne que compte le Québec, soit plus qu’un aller-retour Gatineau-Percé.
Si vous faites du vélo de montagne, les chances sont fortes que vous ayez roulé dans des sentiers signés Sentiers Boréals. Depuis sa fondation en 2009 par Jérôme Pelland, l’entreprise de Granby a aménagé plusieurs pistes parmi les plus belles du Québec. La légendaire Neilson, à Vallée-Bras-du-Nord? C’est elle. La refonte du réseau du mont Arthabaska, à Victoriaville? Encore elle. Les 48 km du Circuits Frontières à East-Hereford? Re-elle. «Nous offrons l’ensemble des services de conception et de réalisation de sentiers de vélo de montagne. Qui plus est, nous couvrons tous les volets de la discipline, du cross-country à la descente, en passant par l’enduro», souligne le vététiste de 37 ans.
Il faut dire que l’homme revendique une vaste expérience en matière de construction de sentiers de vélo de montagne: plus de vingt ans! Il figure parmi les fondateurs de l’Association québécoise de vélo de montagne, en 2004, intégrée depuis à Vélo Québec. Parmi ses nombreux faits d’armes, il revendique la publication du premier guide d’aménagement français de sentiers de vélo de montagne. Régulièrement, on fait appel à lui à l’international à titre de consultant et de formateur. Pas mal pour quelqu’un de formé...en informatique! «A priori, le vélo de montagne et l’informatique sont deux domaines à l’opposé l’un de l’autre. Pourtant, nos équipements sont munis de capteurs GPS, nous recourrons à des drones pour la reconnaissance et des robots figurent dans notre arsenal. Cela nous permet de traduire en données des notions quelque peu ésotériques comme le flow», affirme Jérôme Pelland.
Ces derniers temps, Sentiers Boréals bénéficie grandement de la recrudescence de l’intérêt général envers le vélo de montagne. Ainsi, de nombreux centres de ski qui souhaitent s’ouvrir au vélo de montagne, comme Owl’s Head, en Estrie, cognent à la porte de l’entreprise pour bénéficier de son expertise unique. Résultat: certains de ses clients attendent jusqu’à deux ans avant que sa petite équipe de dix personnes débarque chez eux! «J’ai dû apprendre à bien m’entourer au fil de la croissance de Sentiers Boréals. L’entrepreneur comme homme-orchestre, ça fait son temps. Mes collaborateurs doivent cependant pratiquer le vélo de montagne: c’est mon seul véritable prérequis!», confie le président-directeur général.