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  • Trân Fusion

    Joliette Trân, entrepreneure

    Parcours au Défi OSEntreprendre
    • Lauréat national, 2010

    • Services aux individus
    • Capitale-Nationale

    Mieux vaut prévenir que guérir

    Joliette Trân fait de la lutte aux pertes fonctionnelles attribuables au vieillissement son projet entrepreneurial.

    L’idée de Trân Fusion est née vers 2005 dans le salon de la belle-mère de Joliette Trân, fondatrice de ce centre de mise en forme spécialisé pour les 50 ans et plus. «Elle m’a approché pour que je lui concocte un programme d’entraînement. Comme réponse, je lui ai proposé de lui montrer des mouvements de taekwondo en compagnie de quelques-unes de ses amies!», raconte-t-elle en riant. Activité physique, participation sociale, plaisir : tous les ingrédients de sa future entreprise étaient déjà réunis. Il ne restait qu’à concrétiser le projet, chose qu’elle fait quelques années plus tard, en 2009.

    Le taekwondo occupe une grande place chez Trân Fusion. Après tout, la fondatrice de 43 ans pratique cet art martial depuis sa jeunesse! Cela dit, du yoga et du Taï-chi figurent aussi dans la programmation du centre. Peu importe la modalité d’entraînement, une constante s’impose : le contenu de toutes les séances est adapté en fonction de l’âge de ceux qui fréquentent l’endroit. «Les gens plus âgés souffrent de limitations fonctionnelles, comme l’arthrose ou un surplus de poids. Il faut donc personnaliser chaque exercice, en proposant des alternatives», souligne Joliette Trân. Le contexte sécurisant et sécuritaire pave la voie à de nouveaux apprentissages, ce qui est crucial pour freiner le déclin physique et cognitif attribuable au vieillissement.

    Joliette connaît très bien sa clientèle. L’ergothérapeute de formation cumule une douzaine d’années dans le domaine hospitalier ainsi qu’une maîtrise en santé communautaire. Sa riche expérience lui a fait prendre conscience de l’importance de prévenir au lieu de guérir. «Comme ergothérapeute, on voit surtout les gens en aval, après un accident vasculaire cérébral par exemple. Ce qui me branche, c’est davantage les volets de promotion de saines habitudes de vie», explique-t-elle.

    Plus d’une décennie après s’être lancée tête baissée dans cette aventure entrepreneuriale, Joliette Trân est plus que jamais satisfaite d’avoir pris cette décision. «J’ai la chance de pouvoir exprimer mes valeurs à travers mon entreprise. Plus important encore : je côtoie quotidiennement des gens au parcours de vie formidable. C’est très nourrissant», conclut la femme d’affaires 7e dan.

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    OSEntreprendre · Femmes d'ici - Stéphanie Côté, Joliette Trân et Élisabeth-Ann Doyle

     

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