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    Michèle Mallin, enseignante

    Parcours au Défi OSEntreprendre
    • Lauréat local, 2019

    • Secondaire 1er cycle
    • Abitibi-Témiscamingue

    Le b.a.-ba du bénévolat

    Grâce à une initiative parascolaire et bénévole, une dizaine de jeunes filles de Rouyn-Noranda découvrent la joie de donner au suivant.

    Individualistes, les jeunes d’aujourd’hui? «Pas du tout!», rétorque Michèle Mallin. La preuve : treize adolescentes âgées de 12 à 14 ans et l’enseignante en anglais langue seconde à l’école secondaire La Source de Rouyn-Noranda ont mis sur pied la Brigade d’implication communautaire. Grâce à cette initiative parascolaire, c’est plus de 60 heures de bénévolat qu’elles ont effectué dans divers organismes de la ville. «L’initiative perdure depuis plus d’un an!», se réjouit-elle.

    Le projet démarre sur les chapeaux de roue à l’automne 2018. Désireuse de «sortir les jeunes du moule des concentrations académiques», Michèle Mallin lance un appel à tous afin de recruter une petite équipe de bénévoles. En l’espace de quelques jours, une dizaine d’élèves se portent volontaires, toutes des jeunes filles de secondaire 1 et 2. À l’approche du temps des Fêtes, la Brigade nouvellement constituée participe à la Grande Guignolée des Médias, puis orchestre une collecte d’aliments non périssables pour le compte de la Ressourcerie Bernard-Hamel.

    Dans les mois suivants, la Brigade d’implication communautaire multiplie les initiatives. Pour la Saint-Valentin, elle fabrique 180 cartes personnalisées destinées aux personnes seules et les distribue par l’entremise d’une banque alimentaire. La troupe s’implique aussi auprès du refuge pour animaux La Bonne Étoile et du Relais pour la vie de la Société canadienne du cancer. «Ce sont elles qui choisissent où et comment elles veulent s’investir. Il faut dire que les besoins dans la région, comme partout ailleurs au Québec, sont énormes», souligne Michèle Mallin.

    Manifestement, les jeunes ne rechignent pas à sacrifier leur temps libre pour mettre la main à la pâte. Certaines ont même poursuivi leurs bonnes œuvres pendant les vacances estivales! «Elles sont animées par de belles valeurs : elles sentent qu’elles changent la vie d’autres personnes et découvrent la gratification associée à ce geste», explique-t-elle.

    Pour Michèle Mallin, la Brigade d’implication communautaire est aussi une manière de redonner à sa communauté, elle dont le père a toujours trouvé temps et énergie pour venir en aide à l’Autre. «Son exemple m’a beaucoup inspirée et m’a poussé à concrétiser ce projet. Même si mon rôle en est un de coulisses, je le prends très à cœur!» conclut-elle. Comme quoi les bonnes habitudes se passent de génération en génération… et d’enseignants à élèves!

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