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  • Maxime Clément, Gérald Bourdaudhui, Louis-Philippe Simard, Jean-Pierre Tirman

    Le Labo - Solutions Brassicoles

    Parcours au Défi OSEntreprendre
    • Lauréat régional Réussite inc. 2022

    • Lauréat local Création d’entreprise 2016

    • Innovations technique et technologique
    • Bas-Saint-Laurent

    Brasser les idées avant la bière

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    Le Labo – Solutions Brassicoles est l’une des deux seules entreprises à se spécialiser dans la production de ferments liquides au Canada.

    Brasser une bière artisanale est facile. En brasser mille semblables est néanmoins une tout autre paire de manches. «La standardisation de la fermentation est un enjeu de tous les instants dans l’industrie brassicole. C’est un des aspects les méconnus et sous-estimés dès lors qu’il est question de production industrielle», affirme Maxime Clément, directeur général et copropriétaire de Le Labo – Solutions Brassicoles, premier et seul producteur québécois à se spécialiser dans la production de levures et bactéries liquides pour les microbrasseries et autres fermes.

    L’entreprise, née en 2015 à La Pocatière, s’inscrit dans l’écosystème qui s’est créé dans la foulée de l’explosion des microbrasseries au Québec. Aujourd’hui, elle fait aussi bien affaire avec des géants – comme Les Brasseurs du Nord, derrière les bières Boréale – que de plus petits joueurs. Son catalogue, qui compte des dizaines de ferments pour tous les styles de bières (excluant celle sur mesure), fait le bonheur des brasseurs. «Nous proposons entre autres un cocktail de levures québécois pour créer d’IPA de la Nouvelle-France, du terroir», souligne l’entrepreneur.

    Fort de son succès au Québec, où jusqu’à tout récemment l’industrie réalisait 100 % de ses achats en ferments liquides aux États-Unis, Le Labo – Solutions Brassicoles prévoit désormais rayonner dans le nord-est de l’Amérique du Nord. Cela passe notamment par un agrandissement majeur, synonyme de hausse de la capacité de production, dans les prochains temps. «Cela devrait créer de nouveaux emplois dans notre région d’attache, le Kamouraska. Nous qui voulions avoir un impact, nous ne pourrions être mieux servis!», se réjouit Maxime Clément.

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