Nombre de prix et distinctions remis à Triple Boris depuis sa création. Parmi eux figure le titre de «Best Places to Work» au Canada!
Le «crunch» est le terme utilisé dans l’industrie vidéoludique pour désigner le marathon final, période durant laquelle les développeurs mettent les bouchées doubles pour terminer un projet. C’est surtout une pratique délétère qui n’a pas cours chez Triple Boris, un studio indépendant de développement de jeux vidéo situé à Varennes. «Je dénonçais ça lorsque je travaillais pour de grands studios bien établis. Je ne peux donc pas raisonnablement l’exiger à mes propres employés; ce serait insensé!», raconte Simon Dansereau, PDG et cofondateur de l’entreprise.
La cinquantaine d’employés sont au cœur du succès de la boîte depuis ses débuts, en 2014. C’est grâce à ces fourmis ouvrières qu’elle peut effectuer des contrats en sous-traitance pour les EA et autres Ubisoft de ce monde tout en développant ses propres propriétés intellectuelles. Le meilleur des deux mondes, pense l’homme d’affaires. «Nous nous adressons à des joueurs dont l’intérêt pour le 10e art est manifeste, mais qui manquent de temps pour le pratiquer. Nos titres sont à la fois intelligents, originaux et accessibles», souligne-t-il.
Une des stratégies mises en place par Triple Boris pour se démarquer est d’embaucher des profils encore trop peu courant dans l’industrie du jeu vidéo. Cela explique pourquoi près de la moitié des effectifs de l’entreprise est de sexe féminin, une chose rare dans un milieu qui traîne la réputation de «boys’ club». «Ce n’est pas pour rien que les mêmes jeux sont faits, puis refaits depuis 30 ans! Comme entrepreneur, c’est mon devoir de passer à l’action pour changer la culture prédominante», pense Simon Dansereau.