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  • Pascal Laprade

    Noire et Blanche

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    • Lauréat régional Réussite inc., 2018

    • Lauréat local, 2012

    • Commerce
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    Une bière entre amis

    125

    Il faudrait environ 125 jours pour que l’ensemble des Eustachois et des Eustachoises s’attablent à la microbrasserie Noire et Blanche.

    La question n’était pas de voir si Pascal Laprade, Frédéric Proulx et Yan Lamoureux allaient fonder une entreprise ensemble; c’était de savoir dans quel domaine. En 2012, les trois amis originaires de Saint-Eustache ont finalement opté pour celui de la microbrasserie. Une simple question d’affinités, explique Pascal Laprade. «Yan œuvrait dans le milieu de la bière à titre de maître brasseur depuis belle lurette, alors que Frédéric avait une vaste expérience en restauration», dit le président de la microbrasserie Noire et Blanche. Et lui? «Ce n’était pas du tout relié: je plantais des arbres de manière professionnelle», s’exclame-t-il.

    C’est dans un bâtiment bicentenaire situé dans le Vieux-Saint-Eustache, tout près de la rivière des Mille-Îles et des Chênes, que le trio de «rêveurs pragmatiques» a installé ses pénates. Non pas sans avoir longuement réfléchi sa décision puisqu’une microbrasserie concurrente avait déjà pignon sur rue dans la région. «Nous avons visité plusieurs lieux partout au Québec afin d’y installer notre microbrasserie. Aujourd’hui, on se rend compte que notre site est en partie ce qui fait notre charme, avec nos bières bien sûr», affirme Pascal Laprade. La microbrasserie Noire et Blanche propose une vaste sélection de boissons houblonnées, comme la 93e Résolution, nommée en l’honneur des Patriotes.

    Au volet microbrasserie se greffe un restaurant de 350 places assises. En tout, l’entreprise compte sur une soixantaine d’employés pour assurer ses opérations. Les trois cofondateurs se font malgré tout un devoir d’être régulièrement présents sur le plancher. «En six ans, notre projet a beaucoup évolué, bien plus qu’on ne se l’était imaginé à la base. Si nous continuons à nous impliquer, c’est pour demeurer connecté avec notre projet. Pour en préserver l’âme, en somme», souligne le trentenaire.

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