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  • Isaac Tremblay

    Trou du diable

    Parcours au Défi OSEntreprendre
    • Lauréat régional Faire affaire ensemble 2023

    • Lauréat régional Réussite inc., 2015

    • Participant, 2005

    • Économie sociale
    • Mauricie

    Petit train va très loin!

    1,5 million de litres 

    Production de bière brassée en 2016 par le Trou du Diable; assez pour remplir la moitié d’une piscine olympique!

    Lorsque la microbrasserie le Trou du diable a été fondée en 2005, le Québec ignorait tout de la bière artisanale et de sa fabrication. C’était l’époque où à peine une trentaine de permis d’artisans brasseurs et de brasseurs industriels étaient délivrés dans toute la province – on en compte aujourd’hui plus de 150.

    «Il y avait une ignorance pure et simple du produit. Dans la tête de nombreux Québécois, il était inconcevable de fabriquer soi-même de la bière», se souvient Isaac Tremblay, président et directeur du développement des affaires du Trou du Diable.

    Le chemin parcouru depuis, par ce fleuron de la revitalisation économique de Shawinigan, est à l’image des délicieuses boissons houblonnées et maltées qu’elle brasse : enivrant. Surfant sur la soudaine vague de popularité des microbrasseries au Québec, l’entreprise emploie aujourd’hui plus de 100 personnes dans l’une ou l’autre de ses multiples ramifications. Car, en plus du pub et de l’usine de production et de distribution, le Trou du Diable tient boutique, gère une salle de réception et s’implique activement dans la communauté shawiniganaise.

    Selon Isaac Tremblay, ce formidable succès serait dû à un joli mélange de persévérance, de patience et d’un brin de folie. «En fait, moi et mes partenaires n’avons jamais rien voulu d’autre que de payer nos factures à la fin du mois! Par conséquent, nous ne sommes jamais pressés, ce qui nous a permis de croître tranquillement, mais sûrement, chaque année, en réinvestissant nos billes au fur et à la mesure que nous les accumulions», explique-t-il.

    Un modèle de gestion empreint de sagesse, mais pourtant appris «sur le tas». «Au début, il y avait une grande place pour l’essai-erreur, et ce, à tous les niveaux. Il a fallu apprendre beaucoup en cours de route. Je ne suis pas prêt d’affirmer que l’entrepreneuriat était une vocation pour nous. Nous y avions une propension», conclut-il.

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